Rien a voir avec la technique : chaud et froid pour les sportifs

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Rien a voir avec la technique : chaud et froid pour les sportifs

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MAJ JUILLET 2013

Vive le froid…!
nouvelle confirmation apres entorse 🙁

Historique :

Entorse le mercredi 17 juillet pour mon premier jour de vacances !

Tout de suite je rentre, je mets glace et jambe en l air, j ai un oeuf d autruche a la place de la cheville…

Apres bains avec jets eau froide, nifluril et glace… je trotine 4 kms dans l eau le lundi 22

et je recours cool tous les deux jours depuis le mercredi 24 juillet soit une semaine apres et ca fait plaisir car je me voyais mal parti…

NB : deux ecoles sur les entorses : on immobilise mais ensuite reeducation obligatoire ou on n immobilise pas ou light « type Aircast » et pas ou moins de reeduc apres…

ATTENTION a vous de sentir si besoin du medecin et d une radio

Maintenant j attends l arrivee de mon cousin qui est medecin du sport et ostheopate pour qu il me remette peut etre quelques os en place 😉

MAJ AVRIL 2013 APRES MARATHON DE PARIS 🙂

En fait le chaud calme la douleur

mais le froid gueri les lesions
(dixit mon kine)

donc a mon avis plutot privilegier le froid meme sur courbatures…

Chaud ou froid : quand et comment l’appliquer ?

Chaud ou froid : quand et comment l’appliquer ?

Quand appliquer du chaud ou du froid sur une zone douloureuse ? Peu de sportifs amateurs sont en mesure de répondre avec précision à cette question. Badr El Hariri, kiné du sport à Paris, rappelle les règles de base. Et donne ses astuces pour mieux soulager.

> Le principe général

Le chaud sert à détendre, à relâcher. Le froid permet de désenflammer. Le problème est de savoir différencier l’un de l’autre : quand on a besoin d’être détendu ou relâché grâce au chaud, et quand la douleur est de type inflammatoire et qu’il faut la refroidir.

> Quelques astuces pour y voir plus clair

Certains éléments peuvent favoriser le choix en faveur du chaud ou du froid. Le matin, les douleurs tendineuses au genou, à la cheville, à l’épaule sont d’ordre inflammatoire. L’application du froid peut donc les soulager. Le soir, la douleur en barre horizontale dans le bas du dos pourra s’expliquer par des contractures des muscles de la région lombaire. Préférer donc le chaud. Idem dans le cas d’une gêne musculaire en fin de pratique sportive diminuant après étirements. S’il y a majoration de la douleur après des exercices de stretching, il est conseillé de consulter un médecin du sport.

Il n’est pas toujours simple, même pour un kiné, de faire le distinguo entre une simple contracture et une vraie lésion musculaire. Des exercices d’étirements ciblés peuvent cependant aider à se faire une opinion : dans le cas d’une contracture, l’étirement apporte une sensation de soulagement au bout de quelques secondes ; à l’inverse, l’étirement devient vite intolérable s’il y a élongation ou claquage.

> Comment appliquer le chaud et le froid

Il faut que l’application dure au moins une dizaine de minutes et qu’elle soit suffisamment intense. C’est le problème du bain ou de la douche : le froid ou le chaud n’est pas assez conséquent ni assez localisé. Pour le froid, il est préférable d’utiliser une poche de glace (tels que les « cold packs » achetés en pharmacie ou, plus simplement, les sachets de petits pois surgelés). Attention de protéger la peau avec un tissu : le froid peut brûler sévèrement.

Idem en ce qui concerne le chaud : l’application doit être prolongée pour se révéler efficace. Privilégier les bouillotes ou, système D, la serviette imbibée d’eau et essorée que l’on laisse au micro-onde de 30 à 90 secondes. Pour les douleurs cervicales, il existe des collets en noyaux de cerises ou d’olives qui peuvent être efficaces si l’on prend la peine de les chauffer au micro ondes.

> Guérir ou simplement soulager grâce au froid ou au chaud ?

On ne va pas guérir avec l’une ou l’autre de ces méthodes. Mais améliorer la récupération et la cicatrisation ou permettre un premier soin d’urgence. Particulièrement avec le froid. L’application en urgence de celui-ci sur un traumatisme – type lésion musculaire – est capitale. Le coureur à pied se blesse au mollet ou à l’ischio-jambier et ne sait pas comment gérer la situation : il est très important de bander rapidement pour réaliser une contention et d’appliquer de la glace aussi vite que possible sur la zone touchée. Respecter en somme le « BREF » pour « Bandage, Repos, Elévation, Froid ». Les Anglo-Saxons sont attachés à la notion de « RICE » (Rest, Ice, Compression, Elevation) et ajoutent désormais un P (PRICE) « comme protection de la région touchée ».

> Lorsque le froid et le chaud font bon ménage

A propos de la courbature qui est la preuve, à minima, de multiples micro lésions musculaires : leur apparition se situe généralement 24 à 48 heures après l’arrêt de la pratique. Pour les traiter, il est judicieux d’entrer dans un protocole de récupération qui associe le froid et le chaud. Le froid a un pouvoir vasoconstricteur (il ferme la tuyauterie), le chaud est vasodilatateur (il ouvre les vannes). Dès qu’il y a lésion, de la mini courbature au claquage, il faut encourager la cicatrisation en amenant de l’oxygène et des nutriments au niveau de la lésion. Le transporteur, c’est le sang. Pour provoquer un maximum de voyages entre le cœur et la zone touchée, il faut enchaîner le plus de cycles possibles en alternant chaud et froid. En conclusion, il faut rappeler la nécessité d’une consultation chez un médecin du sport dès qu’il y a questionnement ou qu’une douleur s’installe.

 

source : asochallenges.com